Le sellou marocain et le sellou algérien n’ont rien à voir en termes d’ingrédients. Cette appellation est plutôt un terme comparatif pour parler de deux sucreries délicieuses servies durant les mêmes évènements.
En effet, les algériens ne seraient même pas vous dire ce qu’est le sellou algérien. c’est plus un terme marketing pour opposer deux sucreries offertes aux femmes qui viennent d’accoucher pour récupérer des forces.
Une frontière floue entre les deux types de sellou
Avant d’être nationaliste, il faut savoir que le sellou marocain est connue en Algérie. Et ceci pour des raisons historiques. Avant les frontières héritées de la colonisation, le sellou n’avait pas de grillage, ce met était connu et consommé des populations à Tlemcen ou Maghnia.
Pour le sellou algérien, il en est de même et on va vous expliquez pourquoi dans les lignes qui suivent.
La Tamina : une sucrerie algérienne consommée exactement comme le sellou marocain
La Tamina n’a rien à voir avec le sellou marocain. Néanmoins, on la consomme pendant le Ramadan, les fêtes religieuses… Ceci ne vous rappelle pas exactement le même contexte que le sellou marocain. C’est exactement pour cette raison que certaines personnes se sont permis de nommer la Tamina le sellou algérien. Cette sucrerie dont les recettes diffèrent en fonction des régions est aussi connue dans l’Est marocain. Notamment la version oranaise que l’on nomme “Kaabouche”.
Qu’est-ce que la Tamina : le sellou algérien pour les marocains ?
Déjà, il faut le dire la tamina, c’est exquis. Il s’agit en fait non pas de farine torrifiée mais de semoule de blé torréfiée à la casserole.
Généralement dans la recette traditionnelle algéroise et de l’Est algérien, on y ajoute de la poudre de caroube ainsi que de la farine de pois chiche.
Une fois torréfiée, on y ajoute du beurre fondu, du miel ainsi qu’un soupçon de fleur d’oranger. Contrairement au sellou marocain, le sellou algérien est un dessert fondant et mou. On le sert au coeur d’assiette en prélevant des parts en forme de losange.